Certains fleuristes du réseau Interflora sont les dignes représentants de la marque dans des zones au climat difficile, parfois inaccessibles. C’est le cas d’Amélie Gérard, qui dirige le magasin Au Lis Martagon à la station des Rousses, sur les hauteurs du Parc naturel du Haut-Jura.

Au Lis Martagon
C’est un village situé au cœur de la station familiale des Rousses, près de la frontière franco-suisse, dans les montagnes du Jura. Dans une petite galerie marchande du centre, Amélie Gérard dirige le magasin Au Lis Martagon depuis 2009. « Je suis la troisième propriétaire. Ce magasin a été créé en 1982, il a le même âge que moi », plaisante-t-elle.
Le parcours d’Amélie est intimement lié aux altitudes jurassiennes. Après un CAP Fleuriste et un BEP Vente de produits horticoles dans les Vosges, elle travaille chez un fleuriste de Belfort durant sept ans et parachève sa formation… Avant qu’une rencontre amoureuse ne l’invite à se mettre à son compte dans cette belle région.
 
« La passion de ma maman pour le jardinage m’a beaucoup influencée, explique-t-elle. Au collège déjà, je savais que je voulais devenir fleuriste ! » Une passion qui paraît indispensable lorsqu’il s’agit d’assurer son métier dans des conditions climatiques souvent extrêmes.
Fleuriste Interflora Savoie
« J’ai la chance d’avoir un fournisseur de fleurs qui passe trois fois par semaine. En période de grand froid, je dois adapter mes approvisionnements. Je propose très peu de plantes d’extérieur. Mes meilleures ventes sont l’orchidée et l’incontournable bouquet rond. »La clientèle d’Amélie est à 80 % locale, le reste étant composé par les touristes et les résidents secondaires. Adhérente au réseau Interflora depuis ses débuts, elle nous confie que « l’image de la marque attire beaucoup les clients » et représente un gage de qualité et de professionnalisme : « C’est comme ça qu’ils reconnaissent un fleuriste ! » C’est aussi l’opportunité de se former aux nouvelles techniques florales et de rester à la pointe du métier.
Au Lis Martagon, l’avenir s’annonce ensoleillé. Les ateliers floraux qu’Amélie propose à ses clients font salle comble et elle participera l’année prochaine à la finale nationale de la Coupe Espoir Interflora, à Nantes. Un succès qui pourrait attirer de nombreuses convoitises… Si le cœur de cette jeune fleuriste n’était déjà pris ! « En revanche, je travaille seule dans mon magasin… Et je suis à la recherche d’un apprenti ! »

« Je suis une Sébastien Loeb… dans la neige ! »

 
Amélie Gérard avoue que les conditions géographiques et surtout climatiques ne facilitent pas toujours son travail. En hiver, chaque livraison de fleurs promet d’être une nouvelle aventure, mais « j’ai appris à bien m’équiper et à passer presque partout ».
Car lorsque les véhicules sont bloqués, il faut continuer à pied, « parfois de nuit, avec de la neige jusqu’aux genoux » ! Amélie se souvient notamment d’une livraison périlleuse en début d’année, dans une ferme très isolée : « J’ai bien cru ne jamais pouvoir arriver jusqu’à ma cliente, et encore moins revenir. Cela s’est heureusement bien terminé. Finalement, je suis une Sébastien Loeb dans la neige » !

Crédits photos : Benjamin Becker.

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